• Bonjour,

    Lors de la journée pédagogique du 13 octobre dernier, j'ai fait quelques interventions concernant le projet de plan stratégique du collège 2011-2016. Je profite de ce blogue pour vous en rappeler les grandes lignes.

    Dans un premier temps, j'ai souligné un manque de cohérence dans l'ensemble du document.

    D'abord, un manque de cohérence dans la formulation des objectifs, entre les différentes orientations. L'exemple à suivre, à mon avis, est l'orientation 3 où on distingue nettement l'orientation d'un objectif, et où les moyens sont clairs et précis. Dans les autres sections, ou bien l'orientation se confond carrément avec les objectifs (orientation 2) ou bien la formulation de l'orientation constitue une énumération de mots sans orientation: Orientation 1: Les étudiants, les programmes, la réussite.

    Secondo, Les orientations 1 et 2 concernent toutes les deux la réussite. Est-il nécessaire de créer deux orientations autour du même thème ? Ou bien on manque de matière ou bien on n'a pas réussi à formuler  clairement deux éléments qui sont distincts.

     

    Dans un autre d'idées, l'orientation 4 me semble rejoindre deux réalités complètement différentes: celle d'une région et celle de l'international. Il serait plus pertinent de créer deux orientations spécifiques à chacune de ces réalités. En ce qui concerne la réalité régionale, il m'apparaitrait nécessaire d'aller plus loin que simplement "valoriser la carte des programmes". Il faut organiser des portes ouvertes pour les parents et la population en général, pour non seulement "faire connaître" la carte des programmes mais surtout faire en sorte que le collège ne soit pas seulement une bâtisse qui fait partie du décor. Dans le même sens, il faut que la population soit informée et invitée à rencontrer le personnel du collège, à participer à des rencontres sur le contenu des programmes tant préuniversitaires que techniques. Peut-on utiliser les médias régionaux pour faire connaître nos programmes? Et pas seulement par des capsules de deux minutes aux 3 mois...Inviter la population à un brunch...ou toute autre activité "attirante"...Faut aller chercher le monde pas attendre qu'il vienne à nous.

    Finalement, une de mes interventions a porté sur le français écrit, en déplorant qu'un document présenté par la Direction générale comporte de nombreuses fautes de français. Tout le monde fait des fautes, le problème n'est pas là. Ce qui est dramatique, c'est que plusieurs personnes tant au niveau des directions que du personnel enseignant, capable de maîtriser des concepts, des pratiques de gestion ou d'enseignement, qui ont des diplômes et des compétences très poussées dans des domaines  très complexes ne seraient pas "capables" d'apprendre, de comprendre et d'expliquer les quelques 10 règles de grammaire de base du français écrit. Il y a là un laxisme intolérable. Qu'on arrête d'avoir peur du français, de faire come si tout allait bien, qu'on prenne les vrais moyens pour que l'ensemble du personnel lié aux communications en général et à l'enseignement soit habileté à se corriger et à corriger la langue des étudiants. À cet effet, même si le DG a précisé, lors de la journée pédagogique, que les orientations et les objectifs ne pouvaient pas être modifiés, je ferais la  proposition d'ajouter une orientation spécifique concernant la formation systématique et rigoureuse en français écrit du personel en lien de près ou de loin avec les étudiants. Cela implique des moyens qui touchent tout le personnel concerné afin, dans un premier temps, d'identifier par des tests diagnostiques la qualité du français, la compréhension des règles de base et la capacité à les expliquer. Si on veut parler d'excellence, il va falloir passer par là aussi..

    Michel Dubé

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires